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N° 25 - Janvier 2023 | www.lyceejosephwresinski.fr | 14033 |
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Du rap américain au lycée
Des rappeurs venus d'Austin (Texas, Etats-Unis) ont rencontré les TAEPA et TASSB avant de donner un concert inédit à Atrium.
Ensemble, unis dans la diversité
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Elise est née au Mexique
Naissance au Mexique, enfance aux Etats-Unis, adolescence à Angers : c'est le parcours d'Elise,Terminale Métiers de l'Accueil.
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Cap sur les Antilles
Arrivée à la rentrée en classe de 2nde ASSA, Jaëlla a grandi sur l'île de Saint-Martin au cœur de l'arc antillais. Récit.
Internship for a group of students
We are a group of 16 students selected for Erasmus by Joseph Wresinski Vocational School. We went to Ireland and we did an internship abroad with the Erasmus+ program to deepen our English and discover a new country. For example, Mila and Elise currently in TMA did an internship with a four-star hotel called the Radisson Blu Hotel and Spa in Cork. The main activities they did were the check-out, to help and guide the costumers in the hotel.
During our free times we could go out and visit Ireland. Some of us had the chance to visit Cork for shopping and monuments, Dublin for the history and architecture. The difference between Ireland and France are the food, the fact that the Irish people are nicer and more respectful than the French people. Les TMA Euro.
Erasmus : une expérience à vivre
Nous, les élèves d’Erasmus + sommes partis en Irlande en juin 2022 pour notre stage de 1ère Bac Pro.
L'objectif ? Enrichir notre vocabulaire, découvrir une nouvelle culture, gagner en autonomie, en confiance.
Nous avons été logés en familles d’accueil près de Mallow et Cork. Nos lieux de stages étaient en lien avec nos filières : commerce, esthétique, accueil, aide à la personne, architecture.
Nous avons appris de nouvelles expressions comme « lovely ! », nous avons visité Cork et Dublin, ce fut une expérience inoubliable !
Louis, Emmy, Naomi (TMCV).
Être né quelque part est toujours un hasard
La chanson de Maxime Le Forestier (Être né quelque part) illustre parfaitement le fil rouge de ce nouveau numéro : « Unis dans la diversité », notre devise européenne.
Partir, quitter pour aller vivre loin de sa terre natale une expérience de vie de quelques semaines ou pour de longues années. Pourquoi quitter son nid ? Qu’est-ce qui pousse un homme à fouler d’autres trottoirs que le sien ?
Certains le font par choix, animés par l’envie d’explorer de nouveaux rivages, d’aller à la rencontre de l’autre. Déstabilisant et enrichissant à la fois, c’est sans doute ce qu’ont ressenti nos jeunes élèves de Première bac pro lors du programme Erasmus. On en revient forcement avec "un autre regard" sur son rapport à l’Homme et à soi, peut-être un regard plus doux, plus nuancé.
Pluralité culturelle
D’autres partent pour fuir. La démarche n’est pas la même. La notion sous-jacente est la survie. Quitter malgré soi son territoire pour espérer un monde meilleur. Quel homme n’aspire pas à vivre en toute sécurité et librement ?
Alors « Est-ce que les gens naissent égaux en droits ? Est-ce que les gens naissent pareil ou pas ? »
Notre lycée est un très bel exemple de pluralité culturelle. Et si chacun de nos jeunes pouvait le quitter en gardant au fond de lui-même cette richesse de parcours de vie ? Sans oublier que chez l’autre, il y a toujours un peu de nous-même.... Alors nous aurons laissé une des plus belles empreintes souhaitées par Joseph Wresinski.
Libre de s’exprimer
Je profite de l’occasion qui m’est donnée pour remercier l’ensemble des élèves et enseignants qui s’investissent pour ce journal. Vous offrez l’opportunité à tout un chacun de s’exprimer, de témoigner tout en apportant un cadre professionnel. Donner la parole, c’est aussi faire un choix de personne, de contenu. Nous en avons la liberté. Alors restons ouverts et tournés vers l’autre et nous pourrons la conserver !
A. Ménard,
Directrice Adjointe.
Le rap de Mindz Of A Different Kind
Un concert de rap au lycée a eu lieu à la rentrée avec MDK.
Quatre américains, un mexicain et deux français qui font du rap : voilà l'ADN du groupe MDK and the French Touch. MDK qui signifie Mindz of a Different Kind, fait du rap américain.
Nouvel album
Ce sont des angevins jumelés avec Austin et ils ont voulu créer un collectif. Le groupe s'est ainsi fait naturellement.
Il a été créé en 2017, via internet. Il a changé de nom deux fois.
Avant le Covid ils s’appelaient "By Pass" et après le Covid le groupe se nomme MDK et est composé de 7 personnes. Ils étaient 10 mais certains ont abandonné le projet. Ils ont évolué vers la création de morceaux de rap.
Clips à Angers
Ils ont fait trois concerts à Austin. En Mai 2023, ils vont faire venir un producteur de musique beatmaker américain à Angers et vont préparer un nouvel album d'ici 2023. Ils sont en train d'enregistrer leurs voix. Ils souhaitent revenir en 2024 en France.
Ils ont fait des concerts en Espagne, au Mali ou encore en Allemagne. Ils ont fait beaucoup de tournées, cinq au total dont deux aux Etats-Unis et trois en France.
Mais dans le groupe, ils sont nombreux et cela a un coût (les déplacements et le matériel essentiellement).
Ils sont en train de préparer deux clips dont un troisième qui arrive prochainement.
Plusieurs clips ont été réalisés à Angers ou à Austin.
Tom et Rubens (2MTL).
Willkommen Leon Lahrmann !
Léon représente la ville allemande d'Osnabrück à Angers Pour le poste, il faut avoir entre 18 et 30 ans et parler plusieurs langues. Depuis plus de 50 ans, Angers a mis en place un système d'échanges de jeunes ambassadeurs avec ses villes jumelles. Léon est chargé, pendant un an, de contribuer au développement du jumelage. Il se voit confier des missions : représenter la ville, sensibiliser les habitants à la culture de son pays, favoriser les échanges, renseigner les habitants sur les possibilités de stage, assurer des missions de traduction et interprétariat. Noah et Simon (2MTL).
Welcome Chloé Seminet !
Ambassadrice de la ville américaine d'Austin, Chloé, 22 ans, est présente à Angers dans le cadre du jumelage entre Austin et Angers.
Elle effectue beaucoup d'interventions dans le cadre scolaire et dans les accueils de loisirs.
En tant qu'ambassadrice, elle se doit aussi d'établir des liens culturels et éducatifs. Elle aime bien Angers, car elle a eu la chance de faire ses études à l'UCO (Université Catholique de l'Ouest).
Elle a aussi effectué un stage à l'institut Mongazon, avec des enfants, pour leur apprendre l'anglais. Tom B et Quentin (2MTL).
Rina a quitté Moscou et la Russie
Rina (1ère Agora) est arrivée en janvier 2022 à Angers. Elle a du fuir son pays car sa maman a été arrêtée par la police pour des raisons d'opposition politique et elle risquait la prison pour cela. Les premières semaines en France ont été très difficiles. Elle est arrivée seule et a été hébergée chez une amie violoniste mais celle-ci voyage beaucoup et elle n'a pu rester chez elle. Après avoir dormi plusieurs nuits au jardin des Plantes à Angers, en mai 2022, elle a été prise en charge par une association. Au lycée depuis la rentrée seulement, elle progresse très vite en français.
Simon (2CTRM).
Jaëlla, une enfance aux Antilles
Une nouvelle vie dans un nouveau pays pour Jaëlla.
Jaëlla-Antonine a 16 ans, elle est actuellement en 2nde ASSA dans notre lycée. Jaëlla est en France depuis 4 ans. Elle arrive de Saint-Martin en Guadeloupe. Sa famille a decidé de partir car sa mère était en difficulté pour trouver un travail et Jaëlla voulait faire de meilleures études pour assurer son avenir. Ses débuts en métropole ont été difficiles car la langue était différente. Un gros changement de climat aussi car il fait toujours chaud à Saint-Martin. Parfaitement bilingue Jaëlla parle très bien anglais. Elle le parle quotidiennement avec sa famille. Elle nous a fait part de ce qui lui manquait le plus dans le pays de son enfance : ses amis, ses voisins mais aussi sa famille car elle a encore ses grands-parents et sa tante à Saint-Martin. L'esprit festif lui manque aussi car il y a beaucoup de fêtes, de danses et de musique, de bons moments à partager.Gabriel et Aloïs (2MTL).
Ardian évoque sa vie au Kosovo
Ardian (CAP PSR1) a quitté le Kosovo à l'âge de 14 ans.
Né dans la ville de Ferizaj située dans le centre du Kosovo (186 252 habitants), il a quitté le Kosovo avec sa mère. Le reste de sa famille est resté au pays. Son père lui manque beaucoup. Le Kosovo a une histoire politique compliquée. Ardian Statovci parle avec passion de son pays, des traditions culinaires, de la musique. Il aime faire des recettes traditionnelles. Il mangeait souvent un plat kosovar le pite, plat à base de poireau, de vache qui rit et d'oeufs. Il écoute du rap kosovar, notamment l'artiste Unik Katil. Jules (2CTRM).
Elise, du Mexique à Boston
Élise Lorenzati (TMA) a quitté le Mexique à l'âge de 4 ans.
Elle y a vécu une partie de son enfance mais n’a plus trop de souvenirs de son pays d’origine. Elle est ensuite arrivée aux Etats-Unis à l'âge de 6-7 ans. Elle a vécu dans la ville de Boston située dans la capitale de l’État du Massachusetts (695 000 habitants, 8 millions avec les banlieues de Greater Boston). Elle est arrivée en France à l'âge de 10 ans. Il y a des différences à l'école entre les États-Unis et la France. Là-bas il y a plus de temps libre, et un chant à chanter chaque matin à l’école. Elle souhaite retourner au Mexique pour découvrir et visiter la ville de son enfance et aux États-Unis pour revoir les lieux où elle a pu vivre pendant quatre années.
Noé (2CTRM).
Katia a obtenu le visa américain
Katia la tante d'Antonin Forêt élève de 2CTRM a obtenu la nationalité américaine.
Partie comme fille au pair aux États-unis elle y a fait ses études. Elle est passée par un organisme de Tours. A cette époque il fallait un visa spécial. Après avoir fait son année dans sa famille d'accueil, elle a obtenu un visa étudiant, mais cela ne lui permettait pas de travailler. Ensuite elle a décidé de rester et elle est passée à la carte verte (permanent residency) ce qui donne l’accès à tout sauf le vote. Après avoir prouvé son implication et après cinq années, elle a obtenu la nationalité américaine. La famille d’accueil lui a même payé un billet d’avion. Côté passion, elle pratique la randonnée et beaucoup de sports comme le golf et la gym.
Prof de maths
Elle fait attention à ce qu’elle mange et ne boit pas d’alcool : elle est très sérieuse et fait très attention à sa santé. Sur ce sujet-là, elle a gardé ses racines françaises et est devenue végétarienne. Aujourd’hui elle supervise les examens pour l’état du Delaware et plus particulièrement en anglais et en mathématiques. Après avoir fini son année de fille au pair, elle a fait de longues études. Elle a passé quatre ans à l’université pour obtenir un Bachelor en mathématiques. Elle a ensuite repris des études pour acquérir un diplôme de maîtrise en mathématiques. Deux ans plus tard, elle décrochait un doctorat, toujours en mathématiques ce qui lui permet aujourd'hui d'enseigner.
Antonin et Lubin (2CTRM).
Marie est originaire de Guyane
Marie Alexander, AESH au lycée nous fait découvrir la richesse de cette région d'outre-mer.
Française et créole, Marie accompagne et aide plusieurs élèves dans leur scolarité au lycée.
Elle vit depuis 13 ans en Métropole.
Elle n'a pas eu de difficulté à quitter son île d'origine : la Guyane (Outre-mer).
Une région très riche
Marie est venue en Métropole car elle avait envie de changer d'air, envie d'évoluer.
Elle retourne en Guyane chaque année pendant les vacances. En Métropole, la culture est différente de la culture guyannaise. C'est une région tropicale. On y découvre des forêts, de la jungle, des animaux sauvages et la mer.
C'est une région très riche. On peut y trouver de l'or. Le sport le plus pratiqué en Guyane est le football. Marie adore retourner en Guyane.
Une culture différente
Les cultures guyannaise ne sont pas les mêmes qu'en France. Là-bas, sur les marchés, les bananes sont vertes et plus sucrées.
Aussi, il y a beaucoup d'entraide entre guyanais car la vie est parfois très dure.
Maxime et Adrien (2MTL).
Mustapha marocain de coeur
Assistant d'éducation à l'internat du lycée, Mustapha né en France est d’origine marocaine.
Mustapha a travaillé pendant dix ans en tant qu'agent administratif. Il a voulu découvrir le milieu des jeunes. La naissance de ses jumeaux a été un moment formidable. Il adore son métier, la relation avec les autres et l’impression de transmettre des choses et d’apprendre aussi au contact d'autres personnes.
Il voulait au début “comme tous les enfants je suppose, être pompier ou policier “ confesse-t-il.
Il exerce ce métier au lycée depuis 2017 et est également aussi surveillant d’externat depuis 2006.
Fan de football
Son projet est de continuer d’exercer ce métier. Son credo ? « La santé et être en paix avec soi-même, que tout le monde puisse vivre ensemble. »
Mustapha adore son pays d’origine et c'est aussi un grand supporter de foot, à la victoire des huitièmes de finale du Maroc contre l'Espagne le 6 décembre dernier, il a littéralement explosé de joie devant le match en disant que les Marocains allaient faire la fête toute la nuit dans le pays car « notre pays adore la musique et la danse cela va être la fête partout ce soir, nos footballeurs nous font rêver. »
Pierre et Antonin (2CTRM).
Anouche a fui la guerre d'Arménie
Anouche, lycéenne en 1ère Agora nous parle de l'Arménie, son pays d'origine.
Sa famille est venue en France car en Arménie, il y avait la guerre, la famine et son frère aurait du rejoindre les rangs de l'armée s'ils étaient restés au pays.
Peux-tu nous parler de ton pays ? Toute ma famille habite en Arménie à Garni, sauf un cousin. J'y suis retournée pour les voir en 2007, 2010 et 2016. Dans ce pays, j'aime la nourriture, les beaux paysages et les moments religieux.
Quelles sont les spécialités culinaires ? Il y a la dolma, c'est un mélange de viande hachée, de feuilles de vigne et de choux ainsi que de bon gateaux comme le parlava et le baklava, avec un étage de pâte feuilletée, de crème et de miel.
Quels sont tes projets et qu'aimes-tu en France ? Mon projet professionnel est de travailler dans le domaine de l'automobile et les langues. J'aime les paysages, la gastronomie française, Paris et le sud de la France comme Cahors.
Connais-tu des célébrités ? Quel sport est le plus pratiqué ? Kim Kardashian, Charles Aznavour sont des Arméniens célébres. Côté sport, la boxe en MMA.
Soumaya et Maël (2MTL).
Six ans d'expérience en Chine
Le parcours d'Adrien Reillon prof de maths au lycée l'a conduit à visiter de nombreuses régions en Asie et à rencontrer une culture très riche.
Durant 6 ans, M. Reillon est parti en Chine afin d'effectuer ses études en ingénierie, génie de système énergétique. Entre 2010 et 2011, son année d'étude est validée et il commence à travailler pendant 5 ans. Il a vécu à Shangai et a visité une partie de l'Asie dont le Japon, la Corée du Sud et la Thailande. Parmi les régions qu'il a visitées en Chine, sa préférée reste le Sud Ouest qui donne sur le Tibet.
Départs liés au Covid Partir en Chine pour les études reste un choix personnel.
M. Reillon parle couramment le chinois « une langue très éloignée de la nôtre. » Il dit vouloir y retourner, mais pas dans l'immédiat. Pour lui c'est une autre façon d'envisager le monde, d'interagir, de manger différemment aussi.
Ses amis étrangers quittent la Chine en raison de la politique actuelle, notamment à propos du Covid. Durant cette période de pandémie, les chinois n'ont pas eu le droit de sortir de chez eux, un peu comme s'ils étaient en prison. Malgré ces contraintes, l'attrait de la Chine reste forte : sa culture et sa diversité sont d'une incroyable richesse. David et Romane (2MTL).
La vida loca de la Señora Delval
Isabel Delval est professeur d'espagnol au lycée.
Elle est née en Espagne, elle vient d'un petit village au Nord-Ouest de l'Espagne, Verín dans la région de la Galice. Elle a vécu plusieurs années en Espagne avant de venir vivre en France quand elle était petite. Mme Delval nous a expliqué aussi qu'elle se sentait plus espagnole que française car elle est attachée à ses racines.
Intégration
« Mes parents ont tout fait pour mon intégration en France, mon prénom a été francisé car je m'appelais Maria Isabel et maintenant Marie pour l'état civil. Grâce à ses deux cultures, elle est plus tolérante et accepte plus facilement la différence. Au cours de sa vie elle a vécu plus en France qu'en Espagne. L'Espagne est sa destination principale l'été. Elle y va principalement pour voir sa famille.
Pour elle, avoir deux cultures est une vraie richesse. Elle se sent avant tout européenne. Elle préfére la gastronomie française à celle de l'Espagne, principalement les desserts sucrés.
En football, Mme Delval dit qu'elle « supporte l'Espagne et mon mari la France ». Son mari est français, il a parfois du mal à venir en vacances avec elle car l'intégration est difficile.
Noa et Jules (2MTL).
Richard Pasquier l'aventurier
Le professeur de conduite routière au lycée a été un véritable globe-trotter.
Son long voyage s’est déroulé en 2010/2011.
M.Pasquier est parti avec un ami et un billet “Tour du Monde” en poche. Leur trajet était planifié, ils savaient quand ils partaient et quand ils arrivaient. Ils ont traversé Israël, la Palestine, le Népal, l’Inde, l’Australie, l’Afrique du Sud, l’Argentine, l’Équateur, la Colombie, le Nicaragua et le Guatemala. Ils ont dû parler l’anglais et l’espagnol. Ils avaient emmené une petite tente quand ils n’avaient pas où se loger.
Souvent, ils étaient accueillis dans des auberges de jeunesse ou chez l’habitant.
Garder le lien
En Australie ils ont fait du woofing dans un but écologique. Le principe c'est de travailler bénévolement (faire le ménage, élaguer les arbres) et en retour l’habitant offre l’hébergement et le couvert. Pour s’engager dans un tel voyage il faut prévoir un budget, le coût de la vie dans certains pays peut être cher. M. Pasquier a rompu son contrat avec l’entreprise de transport pour laquelle il travaillait pour effectuer ce voyage. Cependant, il a pu retourner dans cette entreprise avec plaisir et sans problème.
Pour communiquer avec leurs familles ils allaient dans des cybercafés. Ils avaient également créé un blog sur lequel on pouvait les suivre au quotidien. Evan et Aline (2CTRM).
Sariette camerounaise de coeur
Sariette Goraguer est née au Cameroun à Sackbayemè, en Afrique centrale.
Elle commence ses études au Cameroun, en bac littéraire. Après avoir obtenu son bac, elle part à l'Université pour faire deux années de droit, mais voyant que ça ne lui correspondait pas elle arrête ses études. Elle arrive à l'âge de 22 ans en France. Elle décide d’aller passer un BTS communication et action publicitaire. Sariette a donc la double culture, française et camerounaise. Sa famille est chrétienne et elle aussi. Au Cameroun ils parlent anglais et français.
Le douala
Sariette est plus à l'aise avec la langue française et parle un peu l’anglais, sa langue paternelle est le douala. Elle vient d’une famille de treize enfants dont elle est la douzième. Cette famille est composée de 10 filles et 3 garçons. La 13ème enfant a été adoptée. Quand elle habitait avec sa famille au Cameroun, elle venait déjà passer ses vacances en France. Elle a d'abord vécu à Paris avec quelques-unes de ses sœurs avant de venir à Angers. Elle retourne au Cameroun dès qu'elle le peut pour voir sa famille. Sariette est maintenant arrivée en France il y a 35 ans. Elle s’est mariée avec un Français et elle a deux enfants, une fille et un garçon.
Enzo et Pauline (2CTRM).
Simone Veil et les valeurs européennes
Simone Veil reste une figure centrale et incontournable de la mémoire européenne.
Simone Veil, née Jacob, a vu le jour le 13 juillet 1927. Elle a été déportée en 1944, à l'âge de 16 ans, avec sa mère et sa soeur Madeleine après avoir été arrêtée par la Gestapo. Elle arrive dans le camp d'Auschwitz Birkenau en Pologne. Sa mère décède du typhus. Avec sa soeur, elle sortira en 1945 après la libération du camp.
A la fin de la guerre, alors qu’elle porte le deuil de ses parents et de son frère morts dans les camps et le poids de la Shoah, elle parvient à reprendre ses études de droit.
En 1974, elle devient ministre de la Santé, et propose lors d'une séance à l'Assemblée Nationale, un projet de loi concernant l'Interruption Volontaire de grossesse.
Une femme de conviction
Elle n’hésite pas à affronter une Assemblée en partie hostile à cette mesure, essuyant nombre de remarques sexistes et antisémites, partageant sa “conviction de femme” avec force et courage. Après un très long combat, elle se montre convaincante et parvient à faire adopter cette loi qui autorise l'IVG. Ce combat devient un symbole fort pour l’acquisition de droits sociaux en France et en Europe, ce qui lui forge une certaine notoriété.
Destin ancré en Europe
Durant les années 1979 à 1982, Simone Veil devient Présidente du Parlement européen. Elle réussit à transgresser les frontières nationales et partisanes.
De fait, le rapprochement des peuples européens est, selon elle, un préalable nécessaire au maintien de la paix. La présidence de Simone Veil se concentre sur la visibilité du Parlement européen, qui manque encore à cette époque de poids dans les décisions européennes.
Simone Veil contribue ainsi à lui donner un rôle politique plus important en portant ses valeurs à l’étranger, jouant de son prestige, notamment dans le domaine des droits de l’Homme. Son travail de présidente lui vaut le prix Charlemagne, récompensant une personnalité œuvrant pour “l’unification européenne”, en 1981.
Film et conférence
La classe de 1ère LT a pu aller voir le film "Simone" au cinéma Pathé et assister ensuite au CDI à une conférence de l'enseignante-chercheuse Isabelle Verdoolaege sur "la parole des témoins" rescapés des camps. L'exposition au lycée a complété ce travail. Les 1LT.
Wresinski, modèle de diversité
Interview imaginaire de celui qui inspire notre action au quotidien.
Parlez-nous de vous...
"Je suis né à Angers en 1917. Mon père était polonais mais suite à l'invasion par les nazis lors de la 2nde guerre mondiale, il a été naturalisé allemand. Ma mère, en tant qu'espagnole vivait très mal le fait que les Français la traite en étrangère et était sans cesse habitée par la crainte de ne pas pouvoir nourrir les siens. Donc vous voyez, de par mes origines, je connaissais bien la diversité.
Et la suite de votre parcours ?
Comme ma famille était extrêmement pauvre, que mon père nous a abandonnés pour rentrer en Pologne, j'ai dû dès mon plus jeune âge subvenir aux besoins de ma mère et de mes frères et soeurs. A l'âge de 13 ans, j'ai été embauché comme apprenti boulanger-pâtissier mais je cherchais encore ma voie.
Pouvez-vous nous parler de l'oeuvre à laquelle vous avez consacré votre vie ? A 17 ans, j'ai décidé de devenir prêtre. Ce qui m'animait était mon combat contre l'extrême dénuement et l'illettrisme. J'ai fondé le Mouvement ATD Quart Monde qui signifiait "Aide à toute détresse" et a pris le sens "Agir Tous pour la Dignité". C'est la valeur que j'ai eue à coeur de rendre aux plus fragiles afin de permettre que tous aient un métier en mains, que celui qui sait apprenne à celui qui ne sait pas". AIR.
Reste un peu, l'humour de Gad
Le film « Reste un peu » a été réalisé, scénarisé et joué par Gad Elmaleh.
Ce film a été produit par Isaac Sharry en France. C'est une comédie. Il dure 90 minutes et il est sorti le 16 novembre 2022. Il raconte l'histoire de Gad de retour d'un voyage aux Etats-Unis après trois années d'absence. Sans le dire à ses parents juifs, David et Régine, Gad souhaite se convertir au catholicisme. Un soir, Régine déballe sa valise et tombe sur une statuette de Marie, la mère de Jésus.
Le parcours de vie
du fils prodigue
Ce film est une belle déclaration d'amour à la Vierge, à la communauté juive et à une famille aimante mais inquiète du parcours de vie du fils prodigue.
Les parents blessés, une mère sourde en colère, la conversion va finir en véritable "champ de bataille" au sein du foyer.
De l'émotion
« Reste un peu » est un film spirituel dans tous les sens du terme.
C'est avant tout un film d'humour, Gad nous emmène dans sa famille. Un film rempli d'émotions et de révélations
Arthur et Lenny (2MTL)
Pasta Al Dente, l'Italie à Angers
Poll Ara est le patron du restaurant angevin Al Dente.
Il est né en Sicile face aux côtes italiennes. Il a ouvert son restaurant familial à Angers il y a seize ans. Son choix pour la ville d'Angers s'est fait tout naturellement après y avoir séjourné pendant sept ans et y avoir rencontré son épouse. En vous promenant près de la place du Ralliement, vous découvrirez son restaurant de pâtes, pizzas et salades italiennes.
Sa cuisine familiale rencontre de bonnes critiques. Il a à coeur de garder une qualité constante et des prix accessibles pour les jeunes. Rémi et Mattéo (2CTRM).
Canadien sur la glace d'Angers
Alexis Detcheverry, ancien élève du lycée en Bac Pro Gestion Administration est hockeyeur en U20 Nationaux aux Ducs d’Angers.
Originaire du Canada, plus précisément d’une petite région qui se nomme le Nouveau Brunswick (dans la ville franco anglophone de Moncton), Alexis est venu en France à l'âge de 15 ans parce qu'il a signé avec le club des Ducs d'Angers, au Centre de formation. Il reconnaît que « c'est plus facile dans mon sport de faire une carrière en France plutôt qu'en Amérique du Nord ». Il joue à plusieurs postes : ailier droit, ailier gauche ou au centre, poste qu'il préfère car c'est lui qui dirige le jeu sur la glace. Selon lui, « le hockey est un sport difficile car c'est l'un des plus rapides du monde. » Ce sport est très populaire au Canada, cette culture commence à se développer en France surtout dans les villes comme Angers où les équipes ont de très bons résultats. « C'est un sport qui demande du courage, il faut savoir se faire mal pour mettre en échec les adversaires ou parer les lancers des adversaires. » Les Ducs sont apparus en 1982 à Angers, ils ont remporté deux fois la Coupe de France, en 2014 et 2022. Actuellement les Ducs sont troisièmes au classement de la Ligue Magnus (championnat de france de hockey sur glace).
A ce stade, ils sont déjà qualifiés pour les demi-finales de la Coupe de France. Noé et Mathis (2CTRM).
En route vers Paris 2024
Le monde sportif a rendez-vous à Paris en 2024.
Les JO se dérouleront du 26 Juillet au 11 Août 2024 : 32 sports et 205 nations représentées. La Russie devrait y participer malgré la guerre. Les JO mettent de côté les problèmes politiques. C'est un temps de paix entre les nations, une trêve pendant la guerre. C'est du moins ce qu'on espère.
10500 athlètes y seront attendus pour un total de 329 épreuves dont quatre nouveaux sports : le breakdance, le surf, le skateboard et l’escalade.
Prosper et Morane (2MTL).
Mondial au Qatar : fallait-il ?
Nous avons recueilli plusieurs avis au lycée sur l'organisation du Mondial 2022.
Nous avons posé la même question à tous " La FIFA a-t-elle eu raison d'organiser la Coupe du monde au Qatar ?
Giovanni Serafino (enseignant) : « Non car la FIFA nous dit régulièrement qu'elle a de bonnes intentions vis à vis du respect de l'autre, des sociétés mais elle démontre le contraire. On a demandé aux joueurs de ne pas montrer leur brassard "One Love" concernant les LGBT. La FIFA se contredit par rapport aux idéaux qu'elle veut défendre. Selon moi, le sport c'est être ensemble pas uniquement dans la compétition, se confronter avec toutes les nations, c'est aussi échanger, partager un moment de joie, de déception et partager des sentiments. »
Eric (surveillant) : « A mon sens non, déjà pour les raisons climatiques et aussi pour les raisons culturelles. Le Qatar est un pays qui ne respecte pas les valeurs et les droits humains. »
Noah (élève de Terminale) : « Pour moi oui car ça permet de découvrir de nouvelles cultures et malgré tout ce qu'on dit sur cette Coupe du monde en mal, il fallait surtout y penser avant de la leur attribuer car on savait très bien que les stades allaient devoir être climatisés. »
Lola (élève de Première) : « Non car il y a eu 6500 morts lors de la construction des stades et la climatisation n'est vraiment pas bénéfique pour l'environnement. »
Léo et Romain (2MTL).