Julien, de Saint-François à Hollywood !

Julien Moulineau, ancien élève de Saint-François-d’Assise nous raconte son métier de producteur de musique, son parcours et sa vie aux États-Unis.
Julien à la cérémonie des Oscars (Crédit photo : DR)
Vu de l’extérieur, le métier de Julien Moulineau peut paraître grandiose : producteur de musique. Certains jours, il travaille avec des tonnes de célébrités comme Selena Gomez, Camila Cabello et bien d’autres. D’autres jours, il assiste à des évènements reconnus tels The Voice ou America’s Got Talent. Pourtant, Hollywood, son lieu de travail, n’est pas seulement un monde pailleté. Julien l’a tout de suite compris : Hollywood, c’est un monde dans lequel on peut faire une super carrière, mais c’est aussi un monde dans lequel on peut se perdre.
Dans l'univers de la musique et du cinéma, il ne suffit pas d’être bon. Pour faire carrière, il faut être « le meilleur des meilleurs ». Travailler dans cette industrie demande du courage, mais aussi de la détermination.
C’est depuis qu’il est enfant que Julien adore la musique : « J’ai toujours baigné dans la musique ». Sa famille entière pratique un instrument et Julien fait lui aussi du piano et du violon. Après avoir rejoint un orchestre pour faire du violon, Julien veut devenir... violoniste. Cependant, à l’arrivée de Parcoursup, Julien prend peur et doute de son choix : « Je me suis dit, est-ce que c’est vraiment ce que je veux faire ? ».
Julien, qui aime aussi la composition et apprécie énormément la musique de films, se voit finalement travailler dans un métier dans lequel il peut mélanger le cinéma et la musique. Il décide alors d'intégrer l’ISTS, une école supérieure formant aux métiers du cinéma et de l'audiovisuel. Après avoir effectué un baccalauréat littéraire et trente heures de conservatoire par semaine, Julien parvient à intégrer l'école de ses rêves.
« J’avais toujours rêvé d’aller aux États-Unis, la France, c’était pas vraiment pour moi ». Pour aller aux États-Unis, ce n'est pas toujours facile. Il faut non seulement de l’argent, mais aussi un visa. Julien attendra, alors, la fin de sa licence à l'ISTS pour partir aux États-Unis. Il fera, d’abord, un premier voyage à New York pour travailler avec le Manhattan Beach Recording, avant d’arriver à Los Angeles, un an plus tard, pour devenir producteur de musique.
Si Julien pouvait, aujourd’hui, donner un conseil aux jeunes qui s’apprêtent à faire leurs choix d’études supérieures, ce serait de ne pas écouter les remarques négatives que notre entourage peut nous faire : « Il faut vraiment aller jusqu’au bout de notre projet et ne pas baisser les bras ». Être bien accompagné et être soutenu par notre entourage est absolument indispensable pour avoir confiance en son projet. Ce qui est véritablement important dans son choix de métier, c’est de « faire quelque chose qui te fera vibrer, qui te donnera envie de te lever le matin ».
Edith PELLETIER, première D.
Connexion à la salle de rédaction numérique (SRN)
Se connecter

N'utilisez pas cette fonctionnalité si vous utilisez des postes partagés

 
Mot de passe oublié